« Collapsologie : n.f. Étude de l’effondrement de la civilisation industrielle et de ce qui pourrait lui succéder ».
J’ai lu quelque part que les hypothèses les plus optimistes issues de la collapsologie estimaient l’effondrement de notre société à l’horizon 2100. C’est demain. Les plus pessimistes quant à elles l’estiment plutôt aux alentours de 2030. C’est tout à l’heure. Presque quatre milliards d’année d’évolution pour tout gâcher en à peine plus de cent ans. Ce n’est pas un jugement de l’Humanité, juste un constat d’échec.
Ca a été pour moi comme un uppercut. Alors j’ai commencé à me demander ce qui pourrait rester de nous et de notre civilisation si cet effondrement, ce collapsus, intervenait si brutalement. Nos pylônes électriques ? Sans électricité, mais leur acier résisterait encore un moment, c’est certain. Et nos routes, dont l’asphalte a été remonté des entrailles de la terre à sa surface ? A cette échéance, ce sera probablement cataclysmique. Alors il restera peut-être nos maisons, abandonnées sur place ? Et les arbres ? Ils sont l’un des piliers de la vie terrestre, puissent-ils nous résister… J’espère que les arbres nous résisteront. 
En bon rêveur, j’ai donc photographié ces restes de l’Humanité à travers le pare-brise de ma voiture par temps de pluie. Parce que j’imagine ça de deux façons : soit chaud et sec, soit froid et humide. Pour l’instant, je suis dans le froid et l’humide, c’est plus dramatique et pas encore trop réaliste… Mais avec ou sans nous, la Terre continuera de tourner, le Temps de s’écouler, et les Saisons de passer.
Bienvenue donc dans mon cauchemar. Bienvenue dans cette vision (imaginaire ?) de l’apocalypse. 
Pas de démons. Juste les restes de l’Humanité…
Back to Top